Je relaie avec enthousiasme un article du site « The Conversation » concernant l’attrait persistant des vide-greniers dans l’esprit de nombreuses personnes.
L’auteur retranscrit parfaitement de ce qui se passe en ces lieux et leur ambiance bon enfant. Le vide-grenier est un endroit où le public prend le temps de chiner, un lieu de convivialité où la sérendipité – l’art de tomber sur un objet que l’on ne cherchait pas – existe toujours contrairement à d’autres espaces (je pense au web où de mystérieux algorithmes font tout pour nous mettre sous le nez des choses inutiles que nous sommes censés aimer).
50 000 vide-greniers sont organisés en France, chaque année. C’est énorme ! J’espère que cela durera encore longtemps car les vide-greniers sont des espaces d’échanges que la bureaucratie étatique ne tente pas encore vraiment de vampiriser. Il faut dire que les sommes échangées sont souvent modiques.
Ceci étant, imaginons qu’un vide-grenier accueille en moyenne 50 stands et que chaque stand fasse 50 € de chiffre d’affaire, ceci multiplié par 50 000 revient à 125 millions. L’Etat pourrait prendre 10% de commission au passage (comme ebay ou Le Bon Coin) ce qui reviendrait à 12 millions 500 mille €. Somme qui serait orientée immédiatement vers des projets nobles ou des personnes dans le besoin. On peut toujours rêver…
Nota bene : en ces temps troubles où il est difficile de trouver des informations mesurées et des analyses approfondies sur l’actualité et de nombreuses problématiques, je vous invite à parcourir, voire à vous abonner (c’est gratuit) au magazine en ligne The Conversation. Les auteurs de ce site sont des universitaires et chercheurs qui mettent à la disposition de tout un chacun leurs connaissance scientifiques au travers d’articles de vulgarisation.
Lien vers l’article : Dans les vide-greniers, le lien plus que le gain. 10 juillet 2024 Pascal Lardellier.
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